Réseaux sociaux : comment réagir en cas d'attaque

« Et si on attaque le métier sur les réseaux sociaux, je fais quoi ? ». La peur d’être confronté à des agressions empêche trop d’agriculteurs -et d’autres professionnels- à se lancer sur les réseaux sociaux pour y promouvoir leur métier. A tort.

Le monde agricole doit sortir de son repli

Il ne saurait être question de se priver des réseaux sociaux. Y Parler de son métier et de ses produits est devenu incontournable. D’autant plus pour une profession qui s’est repliée sur elle-même depuis plusieurs décennies et qui, devenue très minoritaire n’a plus beaucoup d’occasion de convaincre les consommateurs « en direct » sur le terrain.

Avec à peine 3% d’actifs, le monde agricole, très apprécié des français pour les valeurs profondes qu’il porte, mais scruté à la loupe pour ses modes de production, doit se saisir de cette arme puissante : les réseaux sociaux. S’il ne le fait pas ou pas assez -c’est actuellement le cas-, seuls les autres parleront agriculture. Les consommateurs, les citoyens, les élus et les affairistes, les modérés comme les exaltés donneront leur avis pour préparer l’avenir… sauf les acteurs concernés !

Être simple et concret sur les réseaux sociaux 

C’est une occasion en or pour les agriculteurs : s’exprimer massivement, concrètement, en direct des champs et des élevages, à tout ce que la France comporte de décideurs, qu’ils agissent avec leur porte-monnaie ou leur mandat d’élu. Pour intéresser les gens, il faut publier des informations concrètes, accessibles et qui font connaitre le métier. Des informations du quotidien, pertinentes.  Un exercice à la portée de tous les agriculteurs, après quelques heures de formation.

Comment répondre à une attaque ?

La peur des attaques - et de ne savoir y faire face- freine l’engagement dans les réseaux sociaux. Pourtant, ce mur est tout à fait franchissable et largement surestimé.  Ceux qui hésitent à s’engager sur les réseaux sociaux, n’ont en tête QUE les d’extrémistes. Ils imaginent leur propos injurieux, colériques, dogmatiques... Une situation qui restera rare, si l’on ne prête pas le flan à ces spirales de violence ; cela s’apprend (en formation). Mais surtout, les agriculteurs ne doivent pas oublier le vrai public qui les attend sur les réseaux sociaux : la majorité des français.

La majorité des français s’intéresse à l’agriculture

C’est à cette grande majorité silencieuse qu’il faut penser, quand on veut communiquer sur les réseaux sociaux. Et se rassurer : cette majorité apprécie massivement les agriculteurs (les sondages d’opinion ont plusieurs fois montré). Les doutes qu’elle émet concerne les pratiques agricoles, mais pas les hommes et femmes, estimés courageux, engagés, motivés. Il convient donc d’en profiter pour l’informer.

Mettre en avant ses efforts

Ce sont des « post » sortis des élevages et des champs, explicatifs, factuels et accessibles qui intéresseront. Pas de diatribes dogmatiques ou émotionnelles, mais des gestes du quotidien, expliqués et illustrés. Rendre visible les efforts fournis, les évolutions en cours. Il y a de la matière ! Il faut s’en saisir, expliquer, répondre posément aux questions et … accepter les avis contraires, lorsqu’ils sont posément formulés. Communiquer sur son métier et ses produits, c’est convaincre. Mais c’est aussi, comme le fait tout chef d’entreprise qui veut durer, écouter ses clients…

Vous êtes tentés ?
Rien de tel qu’une journée formation-initiation avec APROPOS Information 06 89 04 06 27