L’écrit au travail : grosses lacunes !
Les activités d’écriture se sont considérablement accrues au travail ces dernières années. Mais les salariés « rament ». Car produire des écrits professionnels n’a rien à voir avec ce que l’on a appris à l’école. Dommage, car l’aisance rédactionnelle impacte l’embauche et l’évolution de carrière…

L’écrit en entreprise ? Une vraie prolifération et dans tous les secteurs ou presque. La faute (chance) au développement du numérique, à la place grandissante de procédures et au développement du télétravail. Mise en place de procédures pour doper la productivité, démarches qualité, dispositifs d’évaluation, compte-rendu de réunions, rapport de télétravail… Désormais, les salariés doivent produire des écrits quotidiennement et rapidement.
Les entreprises forment insuffisemment à l’écrit
Mais qui est préparé à cette production d’écrits régulière et exigeante ? Souvent le résultat n’est pas au rendez-vous. « Sans parler de l’orthographe, beaucoup de salariés butent sur l’écriture professionnelle. Pas assez concise, des notes pas claires, le message essentiel enfoui dans un fatras d’éléments de contexte pas toujours utiles… » se lamente ce chef d’entreprise. Dépourvu, il reconnait que pour autant, l’entreprise n’a jamais proposé de formation spécifique à l’écriture de documents professionnels.
Une compétence absente des diplômes
Pourtant, l’élévation du niveau moyen de scolarité devrait éviter cet état de fait. En réalité, il n’en est rien. L’aisance rédactionnelle n’est pas l’attribut le plus partagé chez les salariés. Les cadres, comme les autres, sont concernés. Il faut dire que les écrits professionnels n’ont rien à voir avec les écrits scolaires qui ont émaillé la jeunesse de chacun. « Introduction, développement, argumentation, conclusion » : la formule qui prévaut en formation initiale n’est pas adapté au monde du travail. Elle aura eu le mérite de poser une méthode. Mais un relevé de décision, une revue de projet, un compte-rendu de réunion, une newsletter…
Ecrits et humiliation ?
Autant de productions spécifiques dont il faut connaitre les codes. Trop souvent, les uns et les autres se « débrouillent comme ils peuvent » pour fournir les documents de travail attendus par les collègues, la hiérarchie. Sans méthode et sans modèle proposé, les salariés bricolent comme ils le peuvent des documents peu satisfaisants. L’apprentissage se fait le plus souvent par « essais et erreurs », situation très inconfortable et insécurisante. Les salariés qui évoluent dans ce cadre, redoutent l’erreur ou l’humiliation par un pair ou la hiérarchie. Et cela peut durer des années.
Pour s’en sortir… se former spécifiquement
Dommage, car l’écrit est l’écrin qui valorise le travail de chacun et les productions intellectuelles collectives. Les compétences professionnelles sont là, les projets se construisent, mais dans la dernière ligne droite, celle de l’écrit qui doit valoriser tous ces travaux, c’est le brouillard. Que faire ? Préciser la nature des écrits attendus par l’entreprise et former le personnel à la rédaction rapide et efficace. C’est souvent un soulagement pour tous, et une révélation pour certains. Ne pas passer à coté du potentiel qui sommeille en chacun de nous, pour produire des écrits utiles, ce n’est pas si difficile ! Il convient de se former de façon adaptée !
Pour en savoir plus : https://apropos-media.fr/page/vos-documents-dentreprise-enfin-a-jour-et-efficaces